Monsieur le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique,
Monsieur le Ministre de la Culture, des arts, de la communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement de la Mauritanie,

Monsieur le vice-ministre de la Communication du Libéria, 

M. le Secrétaire général du Ministère de la communication du Tchad, 

M Le Président du Haut Conseil du Dialogue Social,

Mesdames, Messieurs les Représentants de la CEDEAO,

– Mesdames, Messieurs les Représentants des institutions africaines et internationales,

– Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,

Madame la Directrice Générale de la Compagnie du théâtre national Daniel Sorano,

Monsieur le Directeur général de la CDC 

– Chers partenaires techniques et financiers
Distinguées délégations,
Chers partenaires,
Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi, tout d’abord, d’exprimer nos sincères remerciements et notre infinie reconnaissance à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, son Premier Ministre Ousmane Sonko ainsi que le Ministre de la Communication des Télécommunications et du Numérique qui ont permis la tenue de ce rendez-vous africain à Dakar. Ceci est un signal fort, une marque de considération pour la presse, et un engagement ferme en faveur de la liberté d’expression, de l’information juste et du dialogue entre les peuples.

La Maison de la Presse Babacar Touré, espace de dialogue et de concertation, offre aux journalistes et aux techniciens de la communication un cadre d’épanouissement et de travail. 

A ce titre, elle est chargée : 

-de contribuer à la promotion de la liberté de la presse, du pluralisme et de l’indépendance des médias,

-de participer à faire de la presse sénégalaise une presse libre, crédible et responsable,

-d’offrir un espace de réflexion  et de service pour les professionnels des médias,

-d’offrir un espace de liberté  pour  les professionnels de la communication sociale 

Et comme objectif principal de promouvoir la circulation de l’information et les échanges, entre journalistes et autres professionnels de la communication, au Sénégal, en Afrique et à l’international.

C’est dans ce cadre que nous avons réfléchit à l’organisation d’un Salon International des Médias d’Afrique sous l’égide du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Mesdames Messieurs, chers invités

La vision du Président de la République que partage son Premier Ministre donne aux médias une place stratégique dans la transformation de notre pays. Son excellence l’a rappelé à plusieurs reprises : l’information de qualité, l’inclusion numérique, et l’autonomie des médias sont des piliers essentiels pour construire une démocratie forte, participative et souveraine.

le SIMA s’aligne pleinement sur les ambitions portées par l’Agenda National de Transformation – Sénégal 2050, notamment son axe 1, qui vise « l’émergence d’une société numérique et de filières compétitives ». Dans cette dynamique, les médias jouent un rôle central :

• en tant que créateurs de contenus et d’emplois,
• en tant qu’acteurs de rayonnement culturel,
• et comme catalyseurs pour les autres secteurs de l’économie.

Chers invités,

Le thème choisi pour cette première édition, « L’Afrique face aux enjeux des nouveaux médias », nous interpelle tous. À l’ère des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle et des mutations informationnelles rapides, l’Afrique doit définir ses propres modèles, ses priorités, et investir dans un secteur médiatique fort, structuré et souverain.

La révolution numérique a bouleversé les pratiques médiatiques à l’échelle mondiale. En Afrique, elle a redessiné les contours de la production et de la consommation de l’information.

Cette révolution numérique, loin d’être une menace, peut devenir une formidable opportunité pour les médias africains s’ils parviennent à la maîtriser.

En effet, le défi ne réside pas seulement dans la technologie, mais dans la capacité des médias à construire une renaissance africaine de l’information, où modernité rime avec authenticité.

Le choix du Sénégal pour abriter ce grand rendez-vous continental n’est pas fortuit. Notre pays, reconnu pour son attachement à la démocratie, à la liberté de la presse et à la diversité des opinions, demeure une terre d’accueil pour les idées, pour le débat, mais aussi pour la coopération entre les médias africains.

C’est pourquoi, je me réjouis tout particulièrement de la participation massive de délégations africaines, d’Europe et d’Asie : journalistes, patrons de presse, experts en communication, chercheurs, institutions partenaires qui nous viennent du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de la Guinée, de la Mauritanie, du Togo, du Bénin, du Niger, du Cameroun, de la RDC, de la Gambie, du Congo, du Tchad, de la Tunisie, du Ghana de l’Algérie, et bien d’autres encore.

Tous réunis ici à Dakar pour construire ensemble un médias africain plus fort, plus solidaire, plus indépendant.
Votre présence massive démontre l’intérêt que vous portez à ce salon, et à la construction d’un espace africain de l’information.

Le SIMA a vocation à devenir un rendez-vous panafricain et international incontournable, en réunissant les principaux acteurs du secteur médiatique africain, des partenaires régionaux et internationaux en favorisant une synergie accrue avec les domaines connexes de la technologie, de la régulation, de l’innovation et de la formation.

Je souhaite saluer tout particulièrement la délégation du Mali, pays invité d’honneur de cette première édition. Sa forte mobilisation prouve, une fois de plus, la solidité des liens historiques, culturels et fraternels entre le Sénégal et le Mali. Nos deux peuples sont unis, et ils continueront de l’être pour relever ensemble les défis majeurs du continent.

A cette délégation, je vous dis « dalleen ak jam, aw bissimilah ». 

Je ne saurais terminer mon propos sans adresser mes sincères remerciements aux femmes et aux hommes qui composent le comité de pilotage du SIMA.
Sous la coordination de Monsieur Matar Silla, cette équipe se mobilise depuis plus de quinze mois pour assurer la réalisation effective de ce projet ambitieux.
Le dynamisme et le professionnalisme dont elle fait preuve, conjugués à l’appui précieux de nos partenaires tels que Reporters Sans Frontières (RSF) et la GIZ, constituent les fondements mêmes de la réussite du SIMA.

En renouvelant mes remerciements à l’ensemble des acteurs impliqués, je forme le vœu que le SIMA continue de constituer un modèle de coopération, d’innovation et d’engagement au service du développement du secteur.

Je souhaite à toutes et à tous la bienvenue à Dakar au Sénégal, terre de la teranga. 

Je vous remercie de votre aimable attention !

 

Sambou BIYAGUI DG MPBT